Je suis fatiguée Assise au fond d’un trou Couchée au large d’un tombeau Elle m’accable Je suis fatiguée Fatiguée d’une éternelle fatigue Je me lève, je me dis Tu ne m’atteindras point Je le vis souriant Qui me dit d’un air moquant Je suis là et je guette Oh que oui ! Je t’abattrai Assise sur le genou de sa mère Debout au bord d’une mer Regardant la beauté L’infinité des eaux La nature dans sa beauté Et je vois de l’eau De larmes chaudes qui descendent Je suis fatiguée En cherchant du repos On se dit quel repos !! Ce repos qui nous échappe Je me renferme sous un drap Mais elle m’envahi Je suis abattue, je suis soulagée Je suis finie, comme je suis achevée La fatigue même sous mes draps Alors me vient une idée, Le repos ne sera jamais acquis, le repos, sera acquis Eternelle, dominante, accablante et destructrice Quelle fatigue ! Quel repos ! On se pose et se répond On se décourage et s’encourage Fatigue intérieure, fatigue extérieure Cœur fatigue, corps abattu Esprit gaillarde Est-ce qu’elle s’arrêtera ? Oui ! Mais alors quand ? Mais, quand précisément ? Oh que Oui ! Mais donc, dit moi exactement quand !!! Le jour où te viendra Le temps du réfléchisse La nuit où une lumière Une beauté infinie, une beauté chaleureuse Lumière angélique Atteindra ton cœur Guidera ton âme Et soulèvera ton esprit Oh que Oui le jour !!! De la bonté Divine Une aspiration Une pensée reconnaissante La fatigue ira loin de ce cœur D’une tête brave sera fière Je suis fatigue et j’aime ma fatigue Je le dédie a toutes ces femmes qui souffrent, aux hommes qui sont abattues, l’heure n’est pas à la fatigue, souriez et marcher avec la tête haute Je vous remercie. FBK